À MA ZONE LIBRE
À ma zone libre est née de l’inspiration de sons de nature et chants sacrés enregistrés par Benoit Crauste dans la jungle amazonienne.
Cette installation vidéo immersive conçue par Julie Guehria nous plonge dans notre imaginaire organique. Une structure en bambou dessine des arabesques,telle une canopé, giron vibratoire de cette forêt minérale accueillant des éléments rectilignes suspendus, support des vidéos projetées.
Des volutes lumineuses, semblables dans leur forme à des chaines ADN, se mèlent aux projections pour réactiver, harmoniser notre mémoire cellulaire créant une confusion entre réalité et subjectivité.
Une forêt végétale et minérale en suspension (cohabitation entre le naturel et l’industriel recyclé) lévite au dessus des spectateurs pour accueillir des projections, des sons. Elle témoigne, comme l’écran récepteur et réflecteur de notre interaction avec la nature, ou mettre en lumière l’éphémère.
Ce dispositif nous invite à voyager à l’intérieur d’un kaléidoscope géant tel un ballet «cymatique» qui nous traverse d’ondes lumineuses, comme un scan de notre vie intérieure
Traverser une serre de lumière pour nourrir la ville, retrouver une respiration, un calme intérieur et partagé.
Cette installation végétale, lumineuse et sonore recrée dans la ville un espace intime et bien- veillant se déployant dans l’espace urbain au rythme de ses vibrations rayonnant en mapping. Une expérience ludique, collective invite à s’ouvrir à l’instant présent.
Se reconnecter à tous nos sens, à notre nature profonde.
Dichotomie entre l’aquatique et le cosmique
Divers états de l’eau se mèlent à des faunes, flores et sons abstraits et disphanes, en macro ou dans des paysages électriques, certains évoquant la mitose (division cellulaire), signe d’une expansion physique commune à tout le vivant.
La physiologie moléculaire représente un monde à elle seule.
Cette installation H2O est une invitation au voyage onirique et sensoriel dans l’infiniment petit.
Évocation d’autres éléments, immersion sonore dans le poumon terrestre, vent chaud parfumé des canopées, installation aérienne réfléchissant une réalité tantôt poétique, parfois destructrice ! Le reflet comme l’effet papillon ...
Cette œuvre, miroir de l’interaction entre notre inconscient collectif et notre environnement.
