LES 7 PÉCHÉS CAPITEUX
Guehria
Installation réalisée pour le Off de la Bienale de Lyon 2003 à l’ occasion du festival La chair et Dieu.
Invitée par la MAPRA




DÉTAILS




Photos Installation
2003
LES 7 PÉCHÉS CAPITEUX
Sur des linceuls suspendus, chacun représentant un péché,
des fenêtres carrées viennent dessiner une croix comme un regard vers l’ au-delà.
Ces plaisirs ou abus parfois violents, mais souvent festifs et ludiques nous rappellent qu’ils font partis de notre vie.
Les mots se colorent et se tordent les lettres dansent murmurent leur secret dans un univers de transparences et de superpositions, croisement de paroles, de techniques, de rêves.
Le Divin dans l'homme dans l'espoir fou d'une renaissance
Quand le verbe se fait chair ...
Julie Guehria explore l'écriture comme un espace-temps où la mémoire collective s'imprime.
Aventure qui interroge la matière, son lien charnel avec la pensée, les traces d'une histoire enfouie.
La souplesse du support rend l'œuvre vivante.
ÉLECTRO ENCÉPHALOGRAMME


2003
ELECTROENCÉPHALOGRAMME
Dérivation des polyptiques en une longue fresque (12 mètres).
140 tableaux, numérotés de 000 à 100, représentent l’évolution d’un individu, d’une identité ou d’une société.
Une critique de la nature humaine ou l' évolution de l' humanité, l’accrochage formant un electroencéphalogramme pixélisé.
Au commencement, les manuscrits suivent les lignes du papier,
le plexi (fixé à 5 cm du support) se créer, comme en évolution.
La chasse aux Snarks écrit par Lewis Carroll, où foisonnent énigmes, devinettes farfelues, jeux incroyables et réflexions sur le monde. Précurseur des surréalistes, Lewis Carroll fait s’entrechoquer le sens et le non-sens, les mots et les choses. C’est la cycle de l’apprentissage qui y est illustré dans ce graphique, graphisme encore lisible.
Les techniques évoluent, l' écriture s' emballent, les crises et passions s' accumulent pour atteindre un chaos. Pour la phase « adulte », c’est la Biologie des passions » de Jean Didier Vincent qui se matérialise de façon saturé, carmin, sanglante. Elle témoigne de la folie humaine, ses excès, des douleurs …
L'amour, le désir, la peur, le plaisir ... sont autant d'émotions essentielles qui semblent appartenir davantage au domaine de l'art et de la littérature qu'à celui de la science.
Une rupture brutal , pour cloturer ce résumé de l'existance, amène une renaissance blanche et pure, légère et volatile. Les écrits qui illustrent cette dernière phase sont tirés de Gnia de Gabriel Okoundji. Sa poésie prend racine dans la cosmogonie de sa terre natale, la terre Tégué.
Les mots se colorent et se tordent, les lettres dansent, murmurent leur secret dans un univers de transparences et de superpositions. Croisement de paroles, de techniques, de rêves, le Divin dans l'homme, dans l'espoir fou d'une renaissance.



