Cellular rights
Au commencement de sa conception, je la nommais À ma zone libre, l’origine de son inspiration venant d’enregistrement de sons de nature et chants sacrés par Benoit Crauste dans la jungle amazonienne.
Les interactions entre environnement industriel, naturel et humain m’ont amené à cette réflexion : Plus que de toujours tout dissocier dans nos luttes en clivant des minorités, une vision cellulaire , infi- niment petit, infini tout court, nous rassemble, règne végétal, animal, minéral, cosmique ....
INSTALLATION VIDÉO IMMERSIVE OU L’ALÉATOIRE
Projection, réflexion
Une structure rappelant le squelette d’une cage thoracique en bambou émarge du sol accueil- lant des éléments rectilignes suspendus, support des vidéos projetées.
Cette installation vidéo immersive nous plonge dans notre imaginaire organique.
Ayant fait le tour des lieux proposés,
Des volutes lumineuses, réflexions de vidéos semblables dans leur forme à des chaines ADN, se mèlent aux projections et évoluent dans un aléatoire hypnotique pour réactiver, harmoniser notre mémoire cellulaire créant une confusion entre réalité et subjectivité.
Les sources d’images échappant aux éléments suspendus créront un mapping aléatoire sur les bati- ments environnants, mixé aux réflexions lumineuses.
Une forêt végétale et minérale en suspension (cohabitation entre le naturel et l’industriel recyclé) lévite au dessus des spectateurs pour accueillir des projections, des sons. Elle témoigne, comme l’écran récepteur et réflecteur de notre interaction avec la nature, un autre regard sur le quotidien, le simple, mettre en lumière l’éphémère.
Il nous est offert de vivre l’impression de voyager à l’intérieur d’un kaléidoscope géant, nous permettant de ressentir le mouvement des matières invisibles à l’œil nu, comme porté par les élé- ments naturels, l’eau, le feu, l’air, qui les transforment .
Ce ballet «cymatique» nous traverse d’ondes lumineuses, comme un scan de notre vie intérieure.